dimanche 5 janvier 2014

Journée type

Réveil tardif, "inactivité" oblige (je suis entre fin d'étude et projet de création). Mon ami est déjà levé, la porte de la chambre est ouverte (on s'isole des monstres la nuit sous peine de se faire piétiner, seule Plume, la "privilégiée" passe la nuit avec nous), et Post-It est à côté de moi. Dès le réveil, ce sont déjà des câlins et des ronrons.
Il va bien.

Je me lève à mon tour, je fais le tour de l'appartement, le tour des monstres, je regarde rapidement dans la salle de bain : Cookies va bien, quelques caresses, et je mets mon eau à chauffer.
Ils sont relativement calmes. Je bois mon thé devant l'ordinateur en parcourant des forums de protection animale, entre autre.
Je me décide à appeler la clinique vétérinaire pour prendre rendez-vous pour Cookies, elle alterne diarrhée et constipation. Faute de temps aujourd'hui, ce sera demain. Rien d'urgent de toute façon, la situation n'est pas catastrophique.
Tout le monde prend ensuite ses médicaments, heureusement qu'ils n'ont pas tous besoin d'un traitement quotidien. Cookies ne se laisse toujours pas faire, Post-It avale rapidement sa pâtée avec ses gouttes, et Plume n'est pas contente. Et il n'y a plus de poulet, récompense ultime. Ils feront sans !

La matinée se termine doucement, j'ai couru les précédents jours entre ma vie et l'association. Afin d'avoir l'impression d'accomplir quelque chose de concret, je me décide à courir après les chats pour leur mettre leur anti-puce. J'hésite entre les pour et les contres de l'administration mensuelle de pipettes, l'arrivée de Blanchette, allergique aux piqûres de puces, a tranché : on continue. Blanchette est la plus difficile, mais je suis têtue. Elle obtient quelques friandises en guise de consolation. Pas très agréable de sentir l'anti-puce pendant quelques heures, et encore, elle a celui qui dépose le moins de liquide ! Les trois autres monstres qui sont au programme pueront jusqu'au lendemain, mais c'est à peine si ils bougent à l'administration de la pipette.
Je prends ma douche, histoire d'être présentable, et m'attaque à un peu d'administratif. Kouign-Amann décide qu'il s'agît du moment parfait pour faire un câlin et être dans mes bras. Je serai en retard, soit.

J'avale un sandwich, et je pars en vélo chez mes parents pour me rendre à une exposition d'art. J'y constate que s'impliquer dans la protection animale change considérablement la façon d'aborder les choses dès qu'il y a implication d'animaux. Objet du délit : une photographe qui s'est amusée, entre autre, à déplacer des zèbres dans une montagne pleine de neige. Je peux comprendre l'idée qu'il y a derrière, mais il s'agît de pauvres zèbres ayant subit le stress du déplacement et subissant le changement de météo afin de faire des photos dans le but de faire parler des spectateurs. L'art me révulse de plus en plus au vue du traitement des animaux... Heureusement, le reste de l'exposition est loin de cette réflexion.

Je finis la journée chez mes parents et dîne chez eux.
Non sans passer un coup de téléphone à mon ami pour le briefer sur le nouveau menu des monstres le soir, qui a encore changé et varie selon les goûts et l'état de santé de chacun. Une gamelle différente par monstre. Je m'en occupe habituellement (un jour, mon ami m'a demandé de laisser des instructions sur le soin des monstres si il nous arrivait petit ou gros malheur. Il me faudrait pour cela écrire un roman qui changerait toutes les semaines : idée irréalisable... J'espère donc être toujours présente pour m'occuper des monstres).
Tout le monde va bien.

Je rentre chez moi en fin de soirée. A mon arrivée, un peu de rangement : les jouets des monstres trainent partout, les plaids sont défaits. Je fais le tour des monstres : câlins pour les plus calmes, jeux pour les plus jeunes. Blanchette décide de participer aux jeux. Elle progresse de plus en plus à la maison : Plume est très caractérielle et n'accepte que difficilement les adultes. On laisse le temps au temps, même si on essaie de favoriser l'entente à l'aide de Féliway, Zylkène et Nervosyl (toute une panoplie de combat) !
Rituel du soir : on change toutes les gamelles d'eau (qui se trouvent un peu partout dans l'appartement), toutes les gamelles de croquettes (pareilles, mais avec comme "petite" variation le fait qu'il y a trois types de croquettes différents), puis on s'attaque aux médicaments. On repart dans une période où Plume ne veut plus prendre correctement son comprimé du soir, joie.
Cookies n'a plus de traitement, un soir de répit avant le rendez-vous de demain où elle aura un nouveau traitement.

En ouvrant mon PC, je découvre un petit cadeau de mon ami : une planchette de stickers chats en relief ! Mon téléphone est déjà orné de l'un deux...

L'heure d'aller se coucher. Blanchette vient se coucher sur ma poitrine : gros câlin. Jusqu'à ce que Post-It débarque dans la chambre avec une balle de ping-pong (la porte est encore ouverte car mon ami n'est pas couché). Il finit par la coincer non loin de ma tête et, triste pour lui, je lui relance. Loin. Quand même. Blanchette n'a pas aimé le mouvement et part bouder de l'autre côté du lit. Pour revenir une dizaine de minutes plus tard !

Insomnie, et, demain matin, Cookies a rendez-vous à la clinique vétérinaire. Et on a oublié d'imprimer la photo de Thémys, petit monstre sauvé de la rue, pour le vétérinaire qui avait flashé dessus alors qu'elle était arrivée dans son cabinet pleine de puces, les yeux gonflés et fermés par un vilain coryza, et avec des plaques de poils en moins à cause de la teigne. Elle avait à peine un mois quand il l'a vu. Elle est maintenant en pleine forme et fait le bonheur de son adoptante.

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